En Israël, la nouvelle de la mort de l’homme considéré comme le cerveau de l’attaque du 7 octobre a été accueillie avec une explosion de joie. Les rues résonnaient de musique, de drapeaux agités, de bouteilles de champagne qui éclataient et de cris de victoire. Les habitants se sont rassemblés pour célébrer la fin de la menace que représentait cet individu. Cette annonce a été accueillie comme une libération, un soulagement pour tout un pays qui vivait dans la peur des attaques terroristes. La population a exprimé sa gratitude envers les forces de sécurité qui ont permis l’élimination de cette menace.
Benyamin Nétanyahou voit « le commencement de la fin de la guerre à Gaza »
Benyamin Nétanyahou a exprimé son optimisme quant à l’éventualité de la fin de la guerre à Gaza après la mort de Yahya Sinouar, chef du Hamas, tué par l’armée israélienne le jeudi 17 octobre à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Cette annonce a été accueillie par des scènes de liesse dans certaines régions, comme le montrent des vidéos sur les réseaux sociaux et des reportages à la télévision israélienne.
Scènes de liesse en Israël
Dès jeudi après-midi, sur la plage de Tel Aviv, l’annonce de la mort de Yahya Sinouar a été diffusée par haut-parleur, alors que des vérifications étaient encore en cours. Dans la soirée, des habitants de Jérusalem sont descendus dans la rue, en musique et drapeau à la main, pour célébrer cet événement. Certains ont même ouvert du champagne pour marquer cette occasion. Les réactions des citoyens israéliens sont contrastées, certains exprimant leur soulagement et leur satisfaction, tandis que d’autres regrettent que Sinouar n’ait pas été capturé pour être traduit en justice.
« Espoir » et « fébrilité » pour l’après
Certains observateurs estiment que la mort de Yahya Sinouar affaiblira le mouvement islamiste du Hamas. Asher, qui a vécu en France, espère que cette disparition poussera le Hamas à un cessez-le-feu et à adopter une approche plus raisonnable envers Israël. Pour d’autres, comme Rinat, la mort du chef du Hamas représente « le début de la fin de la guerre ». Cependant, Rinat souligne qu’il faudra plus que la mort de Sinouar pour mettre un terme au conflit.
Malgré l’espoir suscité par cet événement, certains restent prudents quant aux éventuelles représailles et aux conséquences sur les otages détenus. L’armée israélienne a indiqué qu’il n’y avait pas de trace des otages dans le bâtiment où Yahya Sinouar a été tué, laissant planer des incertitudes sur leur sort. La mort de Sinouar pourrait-elle ouvrir la voie à des négociations pour leur libération ? La question reste en suspens, alors que la région reste sous tension.
Source de l’article : Francetvinfo