En Irak, l’armée américaine élimine quatre chefs de l’EI

L'armée américaine annonce avoir tué quatre dirigeants de l'Etat islamique, fin août, en Irak
          Si l'Irak a proclamé sa "victoire" contre l'EI fin 2017, des cellules jihadistes restent actives dans le pays et continuent d'attaquer sporadiquement l'armée et la police, particulièrement dans les zones rurales.

Malgré l’annonce par l’Irak de sa victoire contre l’Etat islamique à la fin de l’année 2017, des groupes jihadistes demeurent actifs sur le territoire et mènent des attaques de manière irrégulière contre les forces armées et la police, surtout dans les régions rurales.

Opération militaire américaine en Irak

Le 29 août, l’armée américaine a mené une opération en Irak en collaboration avec les forces de sécurité irakiennes. Le 13 septembre, Washington a annoncé avoir éliminé quatre dirigeants du groupe Etat islamique (EI) dans l’ouest du pays, dont le chef des opérations de l’organisation terroriste en Irak. Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a déclaré que cette opération avait perturbé et affaibli les capacités de l’EI à organiser et mener des opérations, et que 14 membres de l’EI avaient été tués au total lors de ce raid.

Le général Erik Kurilla, chef du Centcom, a affirmé que l’armée restait engagée dans la défaite de l’Etat islamique, qui représente une menace pour les Etats-Unis, leurs alliés, leurs partenaires et la stabilité régionale.

Soldats américains blessés

Deux jours après l’opération, sept soldats américains ont été blessés lors d’une vaste opération menée dans l’ouest de l’Irak. Les services de renseignement irakiens ont indiqué que cette opération faisait suite à plus de deux mois de surveillance utilisant des moyens humains et technologiques, ayant permis de localiser quatre maisons utilisées par l’EI. Il était également probable que des dirigeants de haut rang aient été tués lors du raid.

Les quatre hommes éliminés lors de l’opération sont Ahmad Hamid Hussein Abd-al-Jalil al-Ithawi, Abu Hammam, Abu-Ali al-Tunisi et Shakir Abud Ahmad al-Issawi, tous responsables d’opérations de l’EI en Irak. Malgré la proclamation de victoire contre l’EI par l’Irak fin 2017, des cellules jihadistes restent actives dans le pays et continuent d’attaquer sporadiquement les forces armées et de police, principalement dans les zones rurales et reculées.

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Les Etats-Unis ont environ 2 500 militaires en Irak et près de 900 en Syrie, faisant partie de la coalition internationale formée en 2014 pour lutter contre le groupe jihadiste. Cette alliance regroupe des effectifs de plusieurs pays, dont la France et le Royaume-Uni.

Source de l’article : Francetvinfo

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