Suite à la déclaration controversée de la victoire de Nicolas Maduro à l’issue de l’élection présidentielle vénézuélienne du 28 juillet, plusieurs individus ont perdu la vie lors des troubles qui ont éclaté.
Violences post-électorales au Venezuela : lourd bilan humain
Le procureur général du Venezuela a annoncé un bilan tragique des violences qui ont suivi la proclamation contestée de la victoire de Nicolas Maduro lors de l’élection présidentielle du 28 juillet. En seulement 48 heures, 25 personnes ont perdu la vie, dont deux membres de la Garde nationale bolivarienne. Tarek William Saab a également fait état de 192 blessés causés par des armes à feu, des armes blanches, des objets contondants et des bombes incendiaires.
Accusations contre l’opposition
Le procureur a pointé du doigt l’opposition, affirmant que tous ces décès étaient imputables aux groupes criminels manipulés par les « comanditos », nom donné par les militants de l’opposition qui revendiquent la victoire et ont appelé à manifester. Nicolas Maduro, quant à lui, a exigé une réponse ferme et rapide face à la criminalité, à la violence et aux crimes de haine.
Les ONG de défense des droits humains ont dénombré 24 morts, tandis que le président vénézuélien a annoncé la mort de deux membres des forces de l’ordre et l’arrestation de 2 200 personnes. Les manifestations qui ont éclaté après le scrutin ont été réprimées par les forces de l’ordre, mais l’opposition n’a pas appelé à manifester depuis un rassemblement à Caracas le 3 août.
Source de l’article : Francetvinfo